En Tunisie, le "changement" continue, et la continuité ne change pas...La deuxième présidence à vie de notre République fête le non-changement sous l'emblème du "Défi". Et les défis sont effectivement nombreux à relever: passer d'une culture de l'allégeance à une culture des compétences, d'une communication de propagande à une information juste et véridique, d'une opposition administrée à une pluralité effective...
Notre vrai défi est de changer nos institutions sclérosées et ménopausées, de refondre une justice prostituée, et d'élever la qualité d'un système éducatif défiguré... Le défi est de mettre un terme à la corruption et l'impunité qui sévissent dans toutes les couches sociales, de lutter contre les inégalités, de relever le défi de l'emploi, surtout ceux des jeunes diplômés, et de sauvegarder le pouvoir d'achat du tunisien moyen, qui est sans cesse grignoté par la cherté de la vie...
Mais le plus grand défi pour notre État-parti sera peut-être d'accepter la critique, et d'admettre que la Tunisie, comme tous les autres pays, a un besoin urgent de réformes. Qui croit encore à la Tunisie de la sérénité et de la tolérance? Qui pense encore que le tunisien est aujourd'hui respecté dans tous ses droits? Je défie quiconque qui pourra aujourd'hui le prouver...
2 commentaires:
... le programme électoral d'un vrai candidat d'une vraie élection, dans un vrai pays !
@ Combattant: et malheureusement, nous n'avons rien de tout cela en Tunisie...
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