17 mars 2008

Ca chauffe dans les assiettes!


Les premiers mois de l'année 2008 coûtent très cher aux tunisiens: pour le deuxième mois consécutif, le taux d'inflation tourne autour de 5,7% contre 3,1% en 2007 et 2% en 2005. (chiffres INS)

Une double cause: l'augmentation faramineuse des prix des produits alimentaires de base (depuis fin 2007, l'augmentation a été de 6% pour la semoule, 17% pour la farine, 13% pour le sucre, etc..) et l'augmentation du prix du baril qui a atteint un pic record de 110 dollars la semaine dernière, ce qui se repercute directement sur le prix d'affrètement (augmentation de 4.4% de l'essence sans plomb depuis fin 2007). Avec en moyenne 40% du budget du ménage tunisien consacré aux dépenses alimentaires, l'augmentation est d'autant plus perceptible et douloureuse....

La caisse de compensation ne supportera pas définitivement la pression des prix. Ni les portefeuilles d'ailleurs. Les tunisiens doivent sérieusement réfléchir à un changement d'habitudes et de comportements, et à s'adapter à la nouvelle conjoncture. Arrêtons de manger les pâtes et le couscous avec du pain et changeons nos menus qui sont généralement composés de pré-entrée, entrée, pré-plat, plat, post-plat, dessert, etc. par des menus plus équilibrés et moins copieux!

Pour finir cette citation de Le Bailly: Qui nourrit trop son corps, nourrit peu son esprit

3 commentaires:

BIGwal a dit…

"nos menus qui sont généralement composés de pré-entrée, entrée, pré-plat, plat, post-plat, dessert, etc."
tu parles de nous tunisiens, t sur...

Selim a dit…

@bigwal: j'ai voulu exagérer expres pour dénoncer le gaspillage qui peut avoir lieu dans plusieurs foyers tunisiens, et surtout en des occasions festives ou lors du mois de Ramadan, où les menus peuvent contenir la soupe, la salade mechouia et la salade tunisienne ou verte, la brik, le plat principal, parfois accompagné d'un tajine ou autre chose, etc...J'ai à plusieurs fois assisté à de tels gaspillages, lorsque j'ai été invité chez des amis ou de la famille...

Marshka a dit…

je rajouterai une citation d'un économiste qui parlait de la crise financière : "le superflu coûte moins cher que le nécessaire"...