Dans l'affaire des deux touristes autrichiens qui auraient été enlevés en Tunisie pour être conduits au nord du Mali, l'Algérie et la Tunisie continuent à se renvoyer la balle, à quelques heures de l'expiration de l'ultimatum aujourd'hui à minuit.
Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement algérien, affirme que l'Algérie n'était pas directement concernée par l'affaire des deux otages, que leur enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie et que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien.
De leur côté, les tunisiens, toujours aussi peu bavards, s'en tiennent à leur première et seule déclaration du 10 Mars 2008 et selon laquelle il n'existe jusqu'ici aucun élément qui puisse confirmer la présence des deux ressortissants autrichiens sur le sol tunisien, ni d'affirmer qu'ils aient été enlevés à l'intérieur du territoire tunisien.
Pourtant, outre une rançon dont le montant n'a pas encore été précisé, les ravisseurs réclament la libération d'un groupe de prisonniers islamistes emprisonnés aussi bien en Algérie qu'en Tunisie. Les deux pays en question sont ainsi bel et bien concernés par cet enlèvement, que celui-ci ait été perpétré sur le sol tunisien ou algérien.
On nous informe depuis des mois, voir des années, des accords de coopération sécuritaires liés entre les principaux pays du Maghreb, de rencontres faites au plus haut sommet entre ministres de l'intérieur et responsables de la sécurité. On nous vante aussi la bonne entente entre ces pays voisins sur le plan de la lutte contre le terrorisme. On nous saoule avec l'indispensable lutte commune... Force est de constater qu'en réalité, ces pays sont plutôt dépassés par la grande mobilité et par l'action régionale des ces groupes terroristes, et qu'au fond, chacun de ces pays ne pense qu'à ses propres intérêts!
Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement algérien, affirme que l'Algérie n'était pas directement concernée par l'affaire des deux otages, que leur enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie et que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien.
De leur côté, les tunisiens, toujours aussi peu bavards, s'en tiennent à leur première et seule déclaration du 10 Mars 2008 et selon laquelle il n'existe jusqu'ici aucun élément qui puisse confirmer la présence des deux ressortissants autrichiens sur le sol tunisien, ni d'affirmer qu'ils aient été enlevés à l'intérieur du territoire tunisien.
Pourtant, outre une rançon dont le montant n'a pas encore été précisé, les ravisseurs réclament la libération d'un groupe de prisonniers islamistes emprisonnés aussi bien en Algérie qu'en Tunisie. Les deux pays en question sont ainsi bel et bien concernés par cet enlèvement, que celui-ci ait été perpétré sur le sol tunisien ou algérien.
On nous informe depuis des mois, voir des années, des accords de coopération sécuritaires liés entre les principaux pays du Maghreb, de rencontres faites au plus haut sommet entre ministres de l'intérieur et responsables de la sécurité. On nous vante aussi la bonne entente entre ces pays voisins sur le plan de la lutte contre le terrorisme. On nous saoule avec l'indispensable lutte commune... Force est de constater qu'en réalité, ces pays sont plutôt dépassés par la grande mobilité et par l'action régionale des ces groupes terroristes, et qu'au fond, chacun de ces pays ne pense qu'à ses propres intérêts!
2 commentaires:
Moi, ce qui me perturbe c'est l'idée que l'algérie rentre dans la normalité, en acceptant des espaces de non droit dans ses maquis.
@tun-68: je ne pense pas que l'Algérie puisse contrôler la totalité de son très vaste territoire. Cette affaire, ainsi que des précédentes, révèlent une chose: la nécessité de renforcer le contrôle au niveau de la frontière tuniso-algérioenne
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