Il arrive que des entreprises françaises délocalisent leur production en Tunisie. Les tunisiens, eux, délocalisent leurs procès en France. Les premières recherchent par cette délocalisation un moindre coût de production et de main d’œuvre. Les deuxièmes recherchent de la justice, denrée rare et très chère dans leur pays. La délocalisation des entreprises françaises détruit de l’emploi en France, et en crée en Tunisie. La délocalisation des procès tunisiens créent de l’espoir en France, et de la frustration en Tunisie. Mais qui est gagnant dans l’histoire ?
La justice importée de France ne satisfait pas son besoin, puisqu’elle ne produit pas d’effet en Tunisie. L’emploi créé par les entreprises françaises en Tunisie est précaire, et son effet sur la réduction du chômage reste négligeable. Mais alors que l’image de la justice française gagne en brillance, celle de la tunisienne perd en crédibilité. Une chose est sûre : la Tunisie, « terre d’amitié et de sérénité » appartient désormais au passé. Bienvenue en Tunisie, la vraie…
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