Il y a quelques années, le nombre de chômeurs diplômés ou qualifiés en Tunisie était tout au plus de quelques milliers. Aujourd'hui, ce nombre a augmenté pour atteindre des dizaines de milliers de chômeurs...Les statistiques officielles ont tendance à "modérer" ces chiffres, si ce n'est les cacher... A ce propos, aucun chiffre exact sur le nombre de ces chômeurs diplômés n'est indiqué. Le site de l'Observatoire National de l'Emploi et des Qualifications donne un chiffre en pourcentage de 14,2% sans indiquer si ce % est relatif à l'ensemble de la population au chômage...Seulement, comme c'est souvent le cas en Tunisie, on peut avoir ces chiffres ou des estimations par voies alternatives. Ainsi, certaines sources affirment que prêt de 80 000 diplômés tunisiens sont au chômage en 2006. Sachant que chaque année universitaire produit 50 000 nouveaux diplômés, et que la capacité d'absorption du marché de l'emploi ne peut dépasser les 30 000 nouveaux emplois par an...Faites le compte tous seuls, on aura vite dépassé la bare des 100 000.
Cette crise est devenue le principal sujet de préoccupation de la Centrale patronale tunisienne. Ses responsables exhortent les industriels et les commerçants tunisiens à accomplir "leur devoir citoyen" en engageant au plus vite des jeunes diplômés...Résultat préliminaire: 133 promesses d'offres...Quelle générosité! Les entreprises privées rechignent à engager pour 2 principales raisons : la perspective économique qui n'encouragerait pas au recrutement et le fait que ces diplômés soient pour la plupart des "bleus"...traduisez: non productifs et coûteux en formation.
Alors, la question que je me pose, en toute légitimité, moi futur jeune diplômé, est la suivante: Avec un Master en poche, quel avenir professionnel m'est promis dans mon pays? J'avoue que je n'ai pas encore trouvé la réponse...
Cette crise est devenue le principal sujet de préoccupation de la Centrale patronale tunisienne. Ses responsables exhortent les industriels et les commerçants tunisiens à accomplir "leur devoir citoyen" en engageant au plus vite des jeunes diplômés...Résultat préliminaire: 133 promesses d'offres...Quelle générosité! Les entreprises privées rechignent à engager pour 2 principales raisons : la perspective économique qui n'encouragerait pas au recrutement et le fait que ces diplômés soient pour la plupart des "bleus"...traduisez: non productifs et coûteux en formation.
Alors, la question que je me pose, en toute légitimité, moi futur jeune diplômé, est la suivante: Avec un Master en poche, quel avenir professionnel m'est promis dans mon pays? J'avoue que je n'ai pas encore trouvé la réponse...
3 commentaires:
rien du tout....
lem dabchek ou hejj menha lebled
je voudrais pas te décourager, mais il a raison 3amrouch;)
eh oui il a raison! j'ai bavé grave mais grave de ce sujet là....mais cela dit koll 7add w zahrou enfin ca dépond aussi du domaine!
tu peux décrocher un job avec une multinationale(il y'en a de plus en plus surtout dans l'informatique et la télécommunication) qui va assurer ta formation payée, soit par une Sté Tunisienne qui t'engage (en général) pour un stage d'embauche gratos puis bonjour bnec et sivp !
bonne chance...et Merde
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