
C’est énorme ce qu’une paire de chaussures a pu provoquer comme réactions partout dans le monde. D’abord, du côté des américains qui ont trouvé l'explication de ce geste si étrange : le jet de chaussure, parait-il, serait une insulte sévère chez les « arabes », pour BBC NEWS. CNN avance que cela relève plutôt de la culture " musulmane". Cherchez la vérité…
Les arabes, quant à eux, ont crié victoire : ici, là, ou là-bas. Pour eux, il s’agissait « des chaussures de la liberté! », de la vérité et de la vengeance. Et le journaliste qui les a jetés n’est qu’un..Héros !…La ferveur est telle qu’un milliardaire arabe bien excité a finit par ouvrir les enchères : il offre 10 millions de dollars pour avoir les chaussures volantes anti-bush…le prix de la liberté!
Bush quant à lui, goûte enfin à la liberté qu’il a instaurée en Irak, en laissant au passage des centaines de milliers d’irakiens morts. Aujourd’hui, on est si libre en Irak qu’on peut jeter des chaussures à la gueule de n'importe qui, même s'il s'agit du président des Etats Unis ! C’est du moins ce que pensent les collègues de l’homme du jour : this doesn't represent the Iraqi people, but that's what happens in free societies where people try to draw attention to themselves.
Seul le grand public s’est bien régalé de cette histoire. Ce journaliste a fait exactement ce que beaucoup de gens, et parmi eux beaucoup d'arabes, auraient fait ou aimé faire s’ils étaient devant Bush : lui jeter leurs chaussures en criant « ya Kaleb », comme on fait, très couramment, pour chasser un chien errant et indésirable. The flying shoe speaks more for Arab public opinion than all the despots/puppets that Bush meets with during his travels in the Middle East. Source.