Y a-t-il chose plus bête que de censurer un blog?
La censure d'un blog, qui est de plus aussi populaire que celui de 3amrouch, provoque automatiquement une onde de choc dans la blogosphère pour dénoncer cet acte inutile. Cela a pour conséquence de médiatiser cet acte de censure, et de relayer largement l'information que l'on a voulu cacher. Avec quelques centaines de visiteurs par jour et pour chaque blog qui reprend le fameux tabou, le censeur fait exactement ce qu'il faut pour la diffuser plus vite et plus fort.
Tout blog est facilement dupliquable si son auteur le souhaite. Le censurer, c'est tout simplement le déplacer sur la toile. Il existera toujours et sera également accessible, d'une manière ou d'une autre. Ce qui laisserait penser que la sanction de la censure est plus symbolique qu'effective. C'est pour punir. C'est une manière de rappeler à chacun que l'on est surveillé, et aussi de redéfinir les lignes rouges à ne pas dépasser...
Although the Tunisian blogosphere is still young (effectively started in 2006) and comparatively small (600 active blogs), it serves as a dynamic alternative forum for the practice of free speech. Blogs have begun to play an important role in addressing issues and events that are considered to lie beyond the "red lines" observed by traditional media, such as the labor riots that took place in the Gafsa mining area in early 2008