40 millimètres est la quantité moyenne de pluie qui s'est abbatue sur le grand Tunis en quelques heures et qui a causé des innodations dévastatrices, de lourds dégâts matériaux et des morts.
Ce qui m'a frappé quand j'ai lu les témoignages des bloggueurs et vu les photos, c'est l'ampleur des dégâts causés par cette "petite quantité" d'eau, qui, selon les spécialistes, "ne représente pas un flot suffisemment dévastateur pour justifier les inévitables innondations".
Quelle est donc la cause de ces innondations?
La principale cause d'innondations dans les milieux urbains reste un débit excessif dû à de fortes pluies. Ce qui a donc causé les innondations à Tunis est plutôt le cumul des eaux qui n'ont pu être évacués à temps par les systèmes de canalisations prévus pour éviter les innondations.
Plus précisemment, le problème réside dans la lenteur de l'écoulement des eaux. Les canalisations prévues pour évacuer les eaux de pluie ne permettent pas dans l'état actuel des choses une évacuation rapide de l’eau pluviale car elles ont été conçues initialement pour subvenir aux besoins d’une zone réduite. Les différents aménagements n’avaient pas pris en considération l’avance des constructions anarchiques dont les canalisations s’incrustent dans le réseau existant, sans études préalables.
Les constructions anarchiques, c'est bien celà le problème principal. On construit n'importe où, n'importe comment, sans aucune politique d'urbanisation cohérente et sans études sérieuses de la faisabilité de ces constructions. Pourtant, le problème auquel on fait face est logique et facile à appréhender: c'est une "classique" saturation de réseau.
Ca me rappelle aussi un autre problème de saturation de réseau que les tunisiens ont pris l'habitude de subir: celui des réseaux de téléphones portables. Le problème de base est toujours le même: des structures de base trop faibles pour supporter le nombre croissant d'utilisateurs.
Il me semble que nous avons un sérieux problème de gestion de nos réseaux. pour revenir au cas des innondations, les architectes urbanistes n'ont pas bien fait leur travail, ni les différentes municipalités du grand Tunis qui ont permis de telles constructions, ni les services de l'ONAS qui sont sensés résoudre ce genre de problèmes.
J'ai bien peur que, comme d'habitude, on ne choisisse les solutions de facilités court-termistes en ayant recours à des politiques de "colmatage des brèches" sans s'attaquer au vrai problème...
Ce qui m'a frappé quand j'ai lu les témoignages des bloggueurs et vu les photos, c'est l'ampleur des dégâts causés par cette "petite quantité" d'eau, qui, selon les spécialistes, "ne représente pas un flot suffisemment dévastateur pour justifier les inévitables innondations".
Quelle est donc la cause de ces innondations?
La principale cause d'innondations dans les milieux urbains reste un débit excessif dû à de fortes pluies. Ce qui a donc causé les innondations à Tunis est plutôt le cumul des eaux qui n'ont pu être évacués à temps par les systèmes de canalisations prévus pour éviter les innondations.
Plus précisemment, le problème réside dans la lenteur de l'écoulement des eaux. Les canalisations prévues pour évacuer les eaux de pluie ne permettent pas dans l'état actuel des choses une évacuation rapide de l’eau pluviale car elles ont été conçues initialement pour subvenir aux besoins d’une zone réduite. Les différents aménagements n’avaient pas pris en considération l’avance des constructions anarchiques dont les canalisations s’incrustent dans le réseau existant, sans études préalables.
Les constructions anarchiques, c'est bien celà le problème principal. On construit n'importe où, n'importe comment, sans aucune politique d'urbanisation cohérente et sans études sérieuses de la faisabilité de ces constructions. Pourtant, le problème auquel on fait face est logique et facile à appréhender: c'est une "classique" saturation de réseau.
Ca me rappelle aussi un autre problème de saturation de réseau que les tunisiens ont pris l'habitude de subir: celui des réseaux de téléphones portables. Le problème de base est toujours le même: des structures de base trop faibles pour supporter le nombre croissant d'utilisateurs.
Il me semble que nous avons un sérieux problème de gestion de nos réseaux. pour revenir au cas des innondations, les architectes urbanistes n'ont pas bien fait leur travail, ni les différentes municipalités du grand Tunis qui ont permis de telles constructions, ni les services de l'ONAS qui sont sensés résoudre ce genre de problèmes.
J'ai bien peur que, comme d'habitude, on ne choisisse les solutions de facilités court-termistes en ayant recours à des politiques de "colmatage des brèches" sans s'attaquer au vrai problème...
8 commentaires:
200 Mm c'est la moyenne globale des précipitations sur notre pays, avec des pics hauts de 400 mm sur les gouvernorats du nord et des pics bas de 80mm sur le sud.
la caneet de coca c'est 33 cl, ca n'a rien a voir avec les 4 cm d'eau qui s'abattent en qqes heures!
ilagine le cumul sur des centaines de kilotres carrés.
un petit calcul temontre l'enormité des eaux qui se sont abattus sur le bled !
plus de 25% des précipitations en qqes jours c'est vraiment eorme!
mais n'empeche, l'infrastructure n'est pas du tout adaptée, les plans d'aménagement sont faussés et baclés, aucune conscience des pouvoirs en place!
quand je dis 25% c'est en comptant les 60 mm de la semaine derniere
:)
@Stupeur: Merci pour les rectifications, j'avais pas bien fait mes calculs.Ce sont les journaux locaux qui ont annoncé 40 mm de moyenne, c'est vrai que c'est loin des 200 mm que tu annonces...
une petite rrecherche au net sur la pluviométrie dans la region sud de la france particulierement dans les villes de montpellier de nice de marseille d ajaccio montre que de forte précipitation s'accumule en quelques heures a une centaine de millimétres plusieurs fois par an sans créer d'inondation ( nice 130 MM , montp: 150 MM, ajactio : 160 mm ) dans les pays d'europe, on vois des inondations a la suite d'un lachage de digue ou a cause de debordement des grandes rivieres surtout au primptemps avec la dissolution de la neige parfois lors des cyclones mais pas lors de précipitations inférieurs a 100 MM voir 150 mm.
Je pense qu'il faut revoir les plans d'evacuation de l'eau pluviale sur le grand tunis
Selon le site de l'institut national de météorologie, la pluviométrie observée entre samedi 13/10 et aujourd'hui:
Gouvernorat de Tunis
Tunis carthage 93 sidi bou said 76 la Goulette 174
Gouvernorat de Ariana
Ariana 90 Ennahli 95 Kalaat el andalouz 20 sidi thabet 66 raoued 74
Gouvernorat de Manouba
Mannouba 96 el mornaguia 120 Tebourba 30 El Jedaida 28
Gouvernorat de Ben Arousse
Ben Arousse 56 Rades 35 Megrine 63 Hammam Lif 45 El ,M’hamdia 78 Monag 50 Fouchana 65 El Khledia 43
Les valeurs sont bien plus élevées que les 40 mm de moyenne annoncées par les journaux tunisiens...Elles sont aussi inféreures à 200 mm de moyenne
le 200mm c'est notre moyenne annuelle!
si en une aprem on arrive a avoir la moitié de la pluie de toute une année c'est qu'il ya vraiment un déreglement climatique
mais n'empeche
depuis des années a chaque fois il pleut noghr9ou
et rien n'a ete fait pour y remedier
au contraire ca va de mal en pire!
Slaim les 200mm dont tu parles, c'est une moyenne annuelle. mais là c'est 93mm en 2 heures. imagine l'accumulation du ruissellement d'un métre carré vers l'autre en fonction des pentes le résultat est catastrophique.
@ 1969: Je comprend ce que tu veux dire. Mais les dégâts que causent ces innondations coûtent aussi très cher, surtout les vies qui sont perdues et qui elles, n'ont pas de prix...Il ne faut pas se décourager de l'ampleur des travaux à réaliser, ces travaux auraient de toutes facons dues etre faits dès le début...
Enregistrer un commentaire