23 juillet 2007

Des vestiges à Kélibia


Notre pays n'a pas fini de nous surprendre et de nous délivrer ses richesses archéologiques. Je viens d'apprendre, via un site belge, qu'un nouveau site vient d'être découvert tout près de la forteresse de Kélibia.


" (Belga) Une mosaïque évoquant un lieu sacré du judaïsme remontant à la fin de l'antiquité, a été mise au jour à Kélibia, ville de Tunisie, a-t-on appris jeudi à l'Institut national du Patrimoine (INP).Ces vestiges, sans doute une synagogue antique, "en tout cas un lieu sacré", ont été découverts lors de travaux de voirie menés au pied de la forteresse surplombant le port de Kélibia, à 110 km au sud de Tunis, sur le littoral nord-est de la Méditerranée. Il s'agirait d'une première, les vestiges constituant la première preuve d'une présence ant
ique du judaïsme dans cette région du Cap Bon. La représentation de chandeliers à sept branches, symboles du judaïsme, ne laisse aucun doute sur la présence d'un lieu sacré juif. Le monument, daté a priori du 5e siècle avant JC, est constitué d'une mosaïque "en parfaite conservation" et dont les motifs dessinent douze chandeliers à sept branches. Cette oeuvre célèbre l'accomplissement du voeu d'un mécène du nom d'Ivdantis (Judas). (NLE)"

Reste à savoir ce qu'on va maintenant faire de cette mosaïque? Va-t-en l'emmener au Musée du Bardo pour enrichir la collection déjà présente, où va-t-en la laisser sur place? La deuxième alternative serait vraiment très bénéfique pour la région et pour la ville de Kélibia, ca pourrait attirer encore plus de visiteurs dans cette belle partie de la Tunisie. Je ne sais pas aussi si on peut déjà visiter le site, j'irai le vérifier à ma prochaine visite du Cap Bon!

Voici le sen
s symbolique du chandelier à sept branches, selon Wikipedia

La ménorah est le chandelier à sept lampes (Candélabre autre acception conventionnelle) des Hébreux, prescrit en Exode 25, 31 à 40. Ce mot "Ménorah" provient du préfixe "Mé" indiquant la provenance d'une chose, associé à la racine hébraique "Norah","Nourah", de "Nour","Nor" (flamme) au féminin . Soit: MéNoRah signifiant "de la Flamme","qui provient de la Flamme"; cette flamme selon la kabbale, n'est autre que la Schékhinah ! Sa forme originelle en Y, fut d'ailleurs, (dessinée par Maimonide dans l'un de ses traité midrashiques), trois branches droites à l'est, trois à l'ouest et une au centre. D'ailleurs cette forme en Y, selon la kabbale, devait rappeler les Sept branches du delta du Nil; et son huile sainte, les eaux sacrés du nil qui ne devaient jamais manquer...
Selon Zacharie, ses sept branches sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre. Toujours selon Zacharie, le chandelier à sept branches est encadré de deux oliviers qui fournissent l’huile aux lampes.
Mais le chandelier à sept branches est aussi un équivalent, et un héritier, de l’arbre babylonien de la lumière. Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique arbre sacré, ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus.

  • « On lui a donné autant de branches qu’on compte de planètes avec le soleil » (Flavius Josèphe)
  • C’est une « imitation de la sphère céleste archétype » selon Philon

À la suite de Clément d'Alexandrie, les chrétiens considèrent le chandelier à sept branches comme un équivalent de la croix du Christ. »


Peut-être que Tonton Jacob pourrait nous éclairer davantage sur ces symboles?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

cher selim
un proverbe tunisien dit:
ma ichabbah il bouh ken ilfakroun.
cette "decouverte" a ete faite
par un certain ...fantar cela ne
t'interpelles pas?
la science (l'archeologie dans le cas de l'espece) ne s'herite pas mon cher.le "decouvreur" est le fils de m.h fantar.
ce monument n'est pas une decouverte il est repertorie depuis plus de 50 ans.pose la question aux kelibiens. a oublier.

Selim a dit…

Merci pour ton commentaire le doc. En effet, M'hamed Hassine Fantar est est professeur d'histoire et d'archéologie à l'Université de Tunis.Il est aussi le Directeur du Centre d'études phéniciennes, puniques et des antiquités libyques à l'Institut national du patrimoine de Tunis.Il a écrit de nombreux ouvrages en relation avec ses recherches. Donc, si j'ai bien compris, ce site aurait été découvert par le père il y a des années, et ce n'est qu'aujourd'hui que son fils annonce cette découverte en s'appropriant la découverte de son père. Mais alors, ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi l'avoir caché si longtemps? et pourquoi l'annonce est faite le mois de juillet 2007?

marcel a dit…

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